Rencontre avec Guillaume, chanteur et guitariste d’indie/folk angevin
Qui es-tu ?
Je m’appelle Guillaume Goubier. Côté pro, je suis traducteur de métier depuis 12 ans, plus récemment spécialisé dans le sous-titrage. En parallèle, je suis musicien amateur/semi-pro depuis 20 ans environ. J’ai joué dans plusieurs formations (Zetlaskars, Earl, Hatebonz, Hungart Thorsen, Otto, Glass…) dont certaines existent encore.
We’ve been there before, c’est quoi ?
Il est s’agit d’un projet solo indie-folk (guitare-voix et arrangements) sur lequel j’ai commencé à travailler il y a quelques années. Après avoir sorti une première démo en 2020 – et la crise sanitaire m’ayant quelque peu empêché de défendre l’EP sur scène et de poursuivre un développement “normal” du projet – j’ai décidé d’enregistrer 10 titres en décembre de la même année pour une sortie physique d’un album en 2021.
Pourquoi une campagne Ulule ?
Et bien, pour financer la sortie de l’album ! Après avoir auto-financé l’enregistrement, le mix et le mastering, il restait la fabrication. Or, le pressage vinyle a un coût conséquent et faute de savoir quand les concerts pourront reprendre, les perspectives de vente restent limitées. Cependant, la raison principale était surtout de lancer des précommandes pour “légitimer” le disque et ne pas me retrouver avec des cartons d’invendus. Par ailleurs, il y avait aussi l’idée que la campagne puisse me permettre d’élargir un peu mon public en touchant plus de monde.
Que retiens-tu de cette expérience ?
Une grand fatigue. (Rires, NDLR) Je ne suis pas un grand communiquant et surtout, j’ai du mal à “demander”, donc ça n’a pas été facile pour moi d’aller solliciter mes proches et connaissances. La courbe en “U” des contributions, même quand on le sait, est aussi source de stress. Il me revient un moment de doute en milieu de campagne, lorsque ça a stagné aux alentours de 60 % pendant peut-être dix jours. Finalement, on en ressort avec une grande satisfaction, notamment pour les précommandes, et tout ce soutien fait chaud au cœur. Surepenant pour moi au premier abord, les échanges avec les contributeurs sont aussi un aspect sympa de la démarche.
Ton avis sur mon accompagnement ?
Honnêtement, je ne sais pas si j’y serais arrivé sans. Les conseils d’avant campagne m’ont donné les clés sans lesquelles, je pense, ça aurait eu du mal à décoller. Je manque aussi de confiance en moi, je doute beaucoup, et d’avoir quelqu’un qui s’y connaît pour me dire, avant de me lancer, “c’est bon, tu peux y aller” était indispensable. Enfin, rien à dire sur la communication : réponses rapides et claires à mes questions, voire même avant que je les pose grâce aux reprises de contact régulières à différentes étapes de la campagne.
Bref, merci.
Un conseil pour ceux qui souhaitent lancer une campagne ?
Bien se préparer, rester positif et ne rien lâcher !